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Le Panama

  • Gwen
  • 4 mai 2017
  • 6 min de lecture

Le Samedi 25 Février, nous arrivons à Panama, le pays célèbre pour son canal qui facilite les transports entre, entre autres, la côte est des Amériques et la côte ouest.Une fois arrivés sur place toujours accompagnés des vagueauvent, nous partons à la recherche d’un transport pour aller en ville, montés tous collés serrés dans un bus rouge (ce sont les noms de ces bus) avec tout nos bagages, nous parvenons au centre et essayons de dégoter un hôtel propre, pas cher et pas trop loin du centre. Après quelques kilomètres chargés comme des mules, l’hôtel Aramo nous accueille, piscine, petit déjeuner, chambre fonctionnelle avec 3 lits, 55$ la nuit.Le dimanche, nous avons le plaisir de revoir Patrick, un ami de Martinique que nous n’avions pas revu depuis notre départ de l’île aux fleurs, il y a 11 ans avec sa charmante épouse Nathalie et sa fille Eva, la charmeuse.Le rendez-vous est pris devant le Hard Rock, oups nous l’attendions devant le Hard Rock Café et lui devant le Hard Rock Hôtel, nous nous retrouvons tout de même et partons boire un verre dans leur magnifique appartement dans un zone résidentielle,

nous allons ensuite faire un tour au carnaval qui bat son plein au Panama mais qui n’est pas aussi intéressant qu’en Martinique mais tiens plus de la beuverie que de la joyeuse déambulation en costumes.

Au port, nous dégustons un très bon repas arrosé de bière panaméenne.

Patrick nous prête très gentiment sa voiture ce qui réjouit les garçons car c’est un gros pick up Ford, nous rentrons à l’hôtel.

Au matin, après un entretien avec l’école Franco-mexicaine de Mexico, nous sommes prêts pour démarrer les procédures pour pouvoir récupérer notre véhicule première étape : le Bill of Lading de la compagnie Hoegh dans un quartier résidentiel de Panama City.

Les vagueauvent sont eux directement partis pour Colon en bus à une heure de route puisque toutes les procédures pour eux sont à faire directement là-bas. On nous avait prévenu que tout risquait d’être fermé pour cause de carnaval et ne rouvrir que le mercredi après-midi voir le jeudi matin. Effectivement ! Tous les bureaux sont fermés, nous essayons de prendre au moins une assurance mais là aussi c’est fermé, Patrick nous aidera à en obtenir une grâce à ses contacts locaux.

A défaut, nous allons courir les magasins, les prix des vêtements ne sont vraiment pas élevés et les Mall (les centres commerciaux) sont incroyablement grands et luxueux.

Le soir, nous retrouvons les vagueauvent dépités et nous allons fêter notre séjour forcé à l’hôtel dans un restaurant voisin.

Nous prenons notre mal en patience et profitons pour visiter la vieille ville et manger des paletas, les glaces locales, des esquimaux délicieux. Philippe et moi avons testé maracudja et maracudja fourré au lait concentré enrobé de chocolat !

Dommage pour eux mais les enfants n’ont pas voulu nous accompagner dans la visite. Le mardi soir je reçois une réponse positive de l’école française de Mexico pour un poste de maîtresse de maternelle à la rentrée de Septembre !!!

Nous sommes ravis que l’aventure ne s’arrête pas là, depuis l’Argentine nous avions réalisé qu’il nous serait très difficile de pouvoir rentrer en France après avoir vécu ce que nous vivions. Retourner dans le même train-train quotidien, nous avions du mal à l’envisager, j’avais donc répondu à beaucoup d’annonces à l’étranger et eu quelques entretiens.

Les enfants iront donc à la rentrée à l’école Franco-mexicaine de Polanco, l’école se fait en Français mais ils seront avec des élèves de plus de 40 nationalités différentes, nous pensons avoir des enfants bilingues, voir trilingues en quelques mois. Philippe lui va se replonger dans la peinture pour essayer de faire son trou sur le continent américain et demandera en parallèle son permis de travail mexicain ayant déjà des contacts locaux pour travailler en plus dans la vidéo.

Mercredi après-midi, Philippe et moi allons au bureau de Hoegh et réussissons à avoir notre Bill of lading, nous sommes donc prêts pour partir directement le lendemain matin en bus jusqu’à Colon pour récupérer notre camping-car. Avant de quitter Panama City, il nous faut fêter mon poste à Mexico, avec les vagueauvent après avoir sillonné les rues pour dégoter un restaurant digne de ce nom, nous leur avions déjà offert un resto mais un KFC alors !! Il nous fallait réhausser le standing.

Un restaurant libanais nous fait de l’oeil, quel délice … nous manquions de légumes et nous avons été servis, la cuisine libanaise est si savoureuse, la soirée fut joyeuse et gastronomique !

Au matin, nous prenons un taxi pour le terminal de bus, une heure de bus plus tard, la ville de Colon pointe son nez. La ville est franchement glauque, les bâtiments délabrés, des ordures partout sur les trottoirs. Sans assurance automobile, le véhicule ne peut pas sortir du port, nous accompagnons les vagueauvent pour la recherche d’assurance, le premier demande des papiers incroyables, nous passons notre chemin.

Des policiers nous accostent pour nous demander ce que nous faisons ici à pied, le quartier est réputé comme étant très dangereux, ils escortent notre petite troupe tout le long de notre trajet avec leur voiture.

Un deuxième point Ioverlander est indiqué pour l’assurance dans une petite zone commerciale, cette fois c’est le bon. Un policier reste en surveillance à 5 mètres de nous pendant que nous faisons les papiers et les dizaines de photocopies nécessaires.

La suite des événements se fait chacun de notre côté, les véhicules ne sont pas à récupérer au même endroit, pour notre part un tour en taxi pour aller à la douane où nous apprenons que nous n’avons pas encore tous les papiers nécessaires, il faut une lettre tapée indiquant que nous sollicitons la bienveillance du responsable de la douane pour laisser sortir notre véhicule FIAT modèle …….. Immatriculation …. Etc, etc, … personne ne nous avait parler avant de ce papier et il existe depuis des années ???

A la douane, nous avons retrouvé un couple de Hollandais rencontré à Carthagène qui ont pris un agent pour s’occuper de leurs papiers, Philippe lui demande s’il peut nous faire ce papier et l’accompagne jusqu’à son bureau. Pendant son absence, nous attendons à la douane et voyons les vagueauvent débarquer et leur annonçons la superbe nouvelle. La dame de la douane lui dit qu’elle n’a qu’à retourner dans un centre commercial à quelques kilomètres où il y a un cyber café pour le faire. Finalement Sandra parvient à amadouer une femme qui ne fait strictement rien dans le bureau mais qui est devant son ordinateur, elle lui tape son papier.

Dans ce bureau, il y a 5 personnes qui ne font absolument rien, une femme griffonne sur un papier toute la matinée et discute avec sa voisine de temps en temps, d’autres sont derrière des ordinateurs sans aucune activité. Philippe revient à ce moment-là avec le précieux sésame, tous les papiers sont prêts, nous passons à l’étape suivante, re taxi pour aller jusqu’au port. 5 ou 6 personnes nous sautent dessus pour nous proposer leur aide que nous refusons mais l’insistance est pesante. A un bureau, des dossiers doivent être déposés pour être tamponnés puis récupérer pour être tamponnés à un autre endroit ensuite il faut passer à la caisse pour payer un droit de sortie d’une valeur de 90€ tout cela sous une chaleur torride ! Mais alléluia tous les papiers sont finis assez rapidement, il ne reste plus que la récupération du véhicule.

Certains nous avaient prévenus que cela pouvait prendre énormément de temps, 1 heure et demi, 2 heures, seul le propriétaire du véhicule a le droit d’y aller, nous attendons dans un petit couloir couvert à l’extérieur. Heureusement, la procédure ne dure qu’une demi-heure et nous retrouvons notre casa rolante !

Nous faisons sauter tous les scellés qui avaient été placés sur les ouvertures du camping-car, il y a beaucoup de vols sur ce trajet et nous avions pris les précautions d’usage. L’interdiction du passage de la cabine de pilotage à l’habitacle a été faite en utilisant les plaques de contreplaqué des assises des fauteuils. Aucun vol n’est à déplorer.

La route manquait ! Après un arrêt courses puisque forcément, il n’y a plus aucun ravitaillement à bord, la direction Nord est prise.

Nous retrouvons les vagueauvent dans une aire d’autoroute pour passer la nuit ensemble et décidons pour le lendemain de s’arrêter près d’une cascade.

Au lendemain, le point ioverlander de la cascade est inaccessible pour notre gros véhicule mais nous prenons un autre chemin et arrivons près d’une magnifique rivière juste avant midi. L’endroit est idyllique, nous sortons la table pour nous installer sur les rives de la rivière pour le déjeuner.

Arrivent des petits groupes de jeunes pour se baigner, des familles. Nous offrons des petits gâteaux à une mamie avec qui nous discutons, elle nous explique qu’elle vient souvent ici pour se ressourcer, sa sœur est mal en point et elle a besoin de souffler.

On lui dit que cet endroit est vraiment superbe et que nous l’apprécions beaucoup mais elle nous déconseille de nous baigner ailleurs parce que juste en amont son fils s’est fait dévorer par un crocodile …Après le repas, une petite baignade en ne dépassant pas du périmètre débute, nous faisons la connaissance d’une petite famille très sympathique de panaméen avec qui nous passons une agréable partie de l’après-midi.

Nous passons la nuit dans ce bivouac très tranquille. Après la reprise de la route, nous nous arrêtons faire une pause baignade dans une rivière à juste température un vrai grand plaisir, nous prenons bien les précautions d’usage pas de baignade dans des eaux troubles, les crocodiles sont nombreux.

En fin d’après-midi, nous arrivons à la douane Costaricaine et le cauchemar commence …


 
 
 

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