top of page

Incroyable Equateur suite

  • Gwen
  • 26 mars 2017
  • 7 min de lecture

L’arrivée de l’autre côté de la sierra se fait de nuit dans la ville de Baños mais malheureusement nous arrivons avec la pluie et nous n’avons pas voir le volcan qui parait-il est majestueux.

Au matin du Samedi, la route se faire encore sous la pluie avant de parvenir à Puyo et au refuge pour animaux de Yvan El paseo de los monos. Les vagueauvent y font du bénévolat depuis 4 jours. Ils nous attendent avant de reprendre leur route après nous avoir présenté à toute l’équipe ils font leur au revoir difficile pour quitter cet havre de paix et d’amour pour les animaux. Yvan s’était absenté, il vient nous dire bonjour sur le parking du refuge vers 18h et nous invite à venir boire un verre de rhum mais avant nous fait goûter une sorte de rhum arrangé comme en Guadeloupe avec de l’alcool à 90° et des herbes amazoniennes, c’est le rite de passage. La règle veut que l’on sourissent après l’avoir bu, j’ai été obligée de rire à gorge déployée c’était extrêmement fort, moi qui d’habitude ne boit pas d’alcool fort au grand désespoir de Philippe (et non même pas de Ti-punch). La maison de Yvan est construite au milieu de la forêt amazonienne, tout est construit pour le bien-être des animaux. Des tunnels en grillage traversent la maison et tout le grand jardin pour permettre aux singes de circuler librement.

Les animaux qui ont souvent vécu une première vie difficile sont accueillis royalement au Paseo, Yvan fonctionne avec un système de volontariat, les volontaires sont invités à passer d’une semaine à 3 mois, ils sont nourris et logés, certains deviennent les mamans des bébés recueillis. Pendant notre passage, il y avait 2 bébés, Jacky Brown et Bella et leur maman respective. Un soir la maman de Bella glisse son bébé dans les bras de Samuel avec son biberon. Samuel était aux anges, le contact avec les singes sont incroyablement riches et très complices.

Le dimanche, Yvan m’invite à le suivre avec une autre volontaire américaine Shaina pour aller acheter quelques fruits pour les animaux au marché de Puyo. Il nous offre tout d’abord une Chicha, sans nous expliquer ce que c’est, je me retrouve avec Shaina devant un bol de liquide blanc avec des petits morceaux et quelques noisettes avec un goût léger de fermentation. Yvan attend que nous soyons presque à la fin de notre bol pour nous expliquer.

La chicha est la boisson traditionnelle de l’Amazonie, les femmes la préparent en mâchant du manioc et en le recrachant, ce sont les bactéries de leur salive qui fermentent ensuite. Quand on arrive dans une tribu, la règle est que l’on doit boire la chicha sinon la tribu ne vous accueille pas. Le marché est très coloré d’un côté les produits de l’Amazonie, de l’autre les produits de la sierra, on y trouve donc de tout, toutes sortes de fruits et légumes, des plantes médicinales, du beurre de tortue (pour les douleurs musculaires et les varices), du miel mais aussi des vêtements avec pleins de froufrous pour les petites filles ! Yvan nous fait ensuite découvrir un autre refuge que l’on peut plus considérer comme un zoo …

Nous ne resterons pas beaucoup de temps juste deux nuits, mais avons également aidé l’équipe pour nourrir tous les animaux en coupant les fruits et légumes. Philippe et Thomas ont péché dans la rivière du domaine pour garder quelques spécimens à l’abri d’une possible contamination des eaux. Dans le refuge, il y a 95 animaux, tous ou presque avec des noms célèbres ! Il y a Tina Turner, John Travolta, Jackie Brown, Madonna, Patrick Bruel, …

Pour les petites histoires, Patrick Bruel m’est monté dessus et Tina Tuner ( la seule teigneuse de la troupe ) a fait caca dans le dos de Philippe, mais elle voulait surtout lui arracher la tête !

Yvan est preneur de toutes les bonnes volontés mais aussi des dons en numéraires sur http://www.paseodelosmonos.org

Nous partons encore à regret de cet endroit au centre de Puyo, nous nous arrêtons acheter quelques souvenirs et Philippe est accosté par une femme qui lui propose de goûter son rhum, il est 9h du matin mais forcement ne peut pas refuser mais refusera tout de même le deuxième. L’homme avec qui Philippe boit le rhum se présente comme étant un guide de la forêt amazonienne et nous propose de venir avec lui passer la journée pour aller pêcher dans l’amazone…. Nous avions décidé d’y aller mais quand ça veut pas, ça veut pas, sur la route les freins paraissent bien légers à Philippe, nous faisons donc demi-tour pour retourner sur Puyo.

Nous trouvons un garage avec des mécaniciens très sympathiques, ils démontent les plaquettes de frein et constatent qu’il n’y a plus du tout de garniture mais n’ayant pas de plaquettes correspondantes, ils nous refont la garniture entièrement, les freins sont prêts vers les deux heures, nous n’avons pas encore déjeuné, cherchons un restaurant dans les parages et arrivons dans un restaurant tenu par des argentins ayant vécu en Allemagne quelques années. Le contact est toujours aussi sympathique avec les argentins, ils nous proposent un dessert de la boutique d’à côté qui appartient à leur fils une délicieuse glace faite maison.

Enfin, la ville de Puyo s’éloigne, nous avons décidément eu du mal à la quitter.

Nous retrouvons les vagueauvent dans une communauté de femmes à Missahualli, Sinchi Warmi.

Ils ont vécu une superbe expérience, ils ont été invités dans une finca, une ferme équatorienne plantée de cacaoyers par un passionné de chocolat qui cultive pour son plaisir 2 hectares de cacao. Ils ont pu découvrir tout le processus de la fabrication du chocolat avec eux. Ils nous attendent dans la communauté qui accueille des touristes et leur propose des activités diverses, fabrication de bracelets mais surtout cours de chocolat, c’est l’objectif de notre visite sur place. Nous partons dans la plantation de la communauté avec Sofia qui nous présente deux variétés de cacao différentes, le cacao Nacional et le CCN51, une espèce hybride créée dans les années 80 qui a plus de rendement mais qui est moins goûteuse. Nous goutons les fèves fraîches, elles sont blanches ont un goût très doux mais n’ont pas du tout le goût du chocolat tel que nous le connaissons.

Le processus de la fabrication du chocolat n’a plus de secret pour nous, tout d’abord les fèves sont mises à fermenter dans un panier pendant 2 jours, puis elles sont séchées au soleil 2 jours, torréfiées durant une vingtaine de minutes sur le feu, débarrées de leur peau puis arrive l’étape de la mise en poudre, les fèves sont passées au moulin au moins à deux reprises, est ajouté du sucre et du lait en poudre au goût de chacun (nous aimons le chocolat très amer donc nous en avons ajouté très peu), Pour la dégustation, quelques décilitres de lait chaud forme le mélange final, nous avons dégusté notre chocolat versé sur un ananas tout frais qui venait juste d’être cueilli, un délice !

Sofia avait gardé de côté un peu de poudre de cacao, elle y a ajouté de l’infusion à la menthe et elle me l’a appliqué sur le visage, 15 minutes plus tard je me suis rincée avec l’infusion à la menthe, ma peau était retendue, très douce, le chocolat ne fait que des miracles.

Il est dommage que dans ces pays pourtant producteurs de cacao on trouve très peu de chocolat à vendre dans les magasins. La plupart du temps, les fèves sont exportées dans les pays dit riches et finalement les pays producteurs de cacaos importent des produits finis qui sont très chers. Nous avons trouvé par exemple le Lindt 85% que nous avons l’habitude de consommer en France à 3 fois le prix de vente français. Au Chili, le chocolat est en vente dans des boites en plastique transparentes comme pour les lames de rasoir en France. Au Costa Rica, nous avons trouvé une vendeuse qui nous a vendu une toute petite tablette de chocolat local fourrée à la fraise. Ici la notion de produit de luxe prend toute son ampleur.

Résultat dans des pays producteurs de cacao, nous sommes en gros gros manque de CHOCOLAT !!!! HELP !!!!

Sur la route, nous recroisons la ligne de l’équateur, nous sommes à « la mitad del mundo ». Nous arrivons dans la ville de Otavalo, avec son marché riche en couleurs.

Nous y rencontrons un couple de québecois très sympathiques avec qui nous faisons un petit brin de causette suivi de quelques becs. Le marché d’Otavalo est très célèbre par la richesse de son artisanat, le textile en Equateur est d’excellente qualité, quelques achats pour pouvoir se souvenir de ce pays merveilleux sont donc indispensables.

L’équateur est un pays très protectionniste, il y a des exportations mais les importations sont fortement taxées. C’est pour cela que les produits venant de l’étranger sont très onéreux mais c’est pour cela aussi que l’industrie y est assez développée pour pouvoir bénéficier du plus d’autonomie possible.

Nous terminons notre visite de l’équateur par un camping tenu par des allemands pas très loin de la frontière le Finca Sommerwind, où nous trouvons une machine à laver, ce qui est très rare, je profite de la machine de 16 kg pour faire 2 lessives, nous retrouvons également des suisses allemands rencontrés à Quinta Lala et un couple argentin Valéria et Sergio avec qui nous sympathisons immédiatement, qui part pour le même voyage que nous mais pour le financer ils vendent les bracelets brésiliens dans tous les marchés sur leur route. Nous campons généralement exclusivement dans des bivouacs et partons à la recherche d’un camping quand nous avons besoin d’une bonne connexion Wifi ou d’une bonne douche chaude. L’application Ioverlander facilite vraiment la vie.

Les trois semaines passées en Equateur se sont révélées idylliques, ce pays est pour l’instant notre révélation du voyage, un pays multiple par ses paysages et ses climats mais surtout un pays ayant des habitants extrêmement sympathiques. Nous n'avons eu que des regards bienveillants et des sourires. VIVA ECUADOR !!! 🇪🇨


 
 
 

Commentaires


A l'affiche
News récentes
Archives

Contactez-nous

 

560 chemin des Cabouillous

82000 Montauban

Tél. 06 81 97 30 52 (Whatsapp)

E-mail : gviejo1@icloud.com

Suivez-nous

  • Grey Facebook Icon
  • Grey Instagram Icon
  • Grey YouTube Icon

© Association Courtiseurs d'horizons

Ecrivez-vous

Message réceptionné !

bottom of page